> accueil > actualites golf > ryder cup 2014 l'europe au top
Publié le 06/10/2014, par C.G.V.
Cliquer sur les photos pour les agrandir
1. Ryder 2014, victoire de l'équipe européenne - 2. Mc Dowell, Dubuission, Watson
CréditPhoto © European Tour/Getty Images
Très attendue sur le sol écossais, l'équipe européenne a tenu ses promesses en remportant sa 3ème Ryder Cup d'affilée. Un exploit même si le score sans appel pourrait laisser croire à une promenade de santé du côté de Gleneagles. Il n'en fut rien et les hommes de Paul McGinley, le capitaine européen, ont dû rester vigilants jusqu'à la délivrance apportée par le Gallois Jamie Donaldson.
Le capitaine Paul McGinley pouvait sourire en soulevant la coupe, en étant aspergé de champagne, en posant avec ses boys. Et le lundi matin, avoir le plaisir de lire les titres de la presse britannique et européenne dithyrambique sur la performance des Européens qui ont battu pour la troisième fois de suite l'équipe américaine, sur le score de 16,5 à 11,5.
Sur les terres écossaises de Gleneagles, le parcours dessiné par Jack Nicklaus était franc, les greens rapides mais jouables, les roughs pénalisants mais jouables. Pas d'avantage calculé d'avance par rapport au tracé comme ce fut le cas par le passé des deux côtés de l'Atlantique. Après les présentations, les hostilités pouvaient commencer dans un quatre balles meilleure balle traditionnellement favorable aux Américains. La statistique n'allait pas être démentie en ce vendredi matin. L'après-midi, place aux foursome et entrée en lice de Victor Dubuisson, le Frenchie rookie..., la belle gueule aux mains d'or comme le décrivent les Américains qui l'ont déjà vu jouer. Associé à Graeme McDowell, Victor sans doute ému entrait très vite dans son match et la paire franco-nord-irlandaise ne tardait pas à prendre l'ascendant sur les Américains Phil Mickelson et Keegan Bradley (3up après 5 trous) avant de s'imposer 3&2. Mission accomplie tout comme pour les trois autres paires européennes qui permettaient au Vieux continent de virer en tête 5 à 3 le premier soir.
Le samedi, le schéma de jeu étant identique, les stratégies des capitaines se ressemblaient et les scores aussi. A nouveau associés l'après-midi, Victor et Graeme allaient battre John Walker et Rickie Fowler sur le score de 5&4. Même si la paire de rookies américains constituée de Patrick Reed et Jordan Spieth faisait le plein de confiance dans tous leurs matchs, le mental des Yankees semblait entamer avant les simples. Certains joueurs à l'image de Phil Mickelson se permettant même de critiquer ouvertement les choix de leur capitaine Tom Watson. Sûrement pas le meilleur moyen de recréer de la cohésion sous la bannière étoilée... tandis que le score de 10 à 6 laissait un avantage substantiel aux Européens avant les simples dominicaux.
Au départ de la dernière journée, dans la fraîcheur écossaise mais sur un parcours sec, Paul McGinley lâchait des valeurs sures en premiers matchs. Dans l'ordre, McDowell, Stenson, McIlroy... du lourd ! Watson préférait envoyer ses jeunes troupes en éclaireurs avec Spieth, Reed et Fowler. L'Europe n'avait besoin que de quatre victoires pour conserver la coupe. Après quelques trous incertains, la tendance penchait dans le camp européen même si Patrick Reed remonté comme un pantin arrangeait la foule en cherchant un soutien pour les Rouges. Très vite Rory McIlroy serrait la main de Rickie Fowler, imité par Martin Kaymer vainqueur de Bubba Watson. Parti en dernier match face à Zach Johnson, Victor Dubuisson avait toute la confiance de son capitaine au cas où le point décisif n'arrive qu'en fin d'après-midi. Le Cannois n'aura pas besoin d'attendre si longtemps, les vociférations sur la partie de Jamie Donaldson sonnaient le glas de l'équipe américaine sur le green du 15 après que le Gallois ait planté un coup de fer au drapeau pour gagner son match et offrir la victoire à l'Europe. La liesse se lisait instantanément sur tous les visages même si l'évolution du règlement obligeait les joueurs à continuer leur match jusqu'au bout. Garcia amenait un point supplémentaire tandis que Rose, Poutler et Dubuisson partageaient leur match sur le green du 18 avant de se regrouper autour de leur capitaine et tout son staff lors d'une cérémonie riche en émotions.
Dans deux ans, la Ryder Cup se posera à Hazeltine, dans le Minnesota, sur un parcours habitué des majeurs américains avant de revenir en Europe en 2018 et d'être l'hôte de la France au Golf National. Quatre ans nous séparent de ce grand rendez-vous qui devrait mettre le golf français dans la lumière... Quatre ans pour être au top et recevoir le monde entier, joueurs et spectateurs, dans les meilleures conditions. Quatre ans pour qualifier plusieurs joueurs français dans l'équipe européenne et soulever à nouveau ce magnifique trophée sur le 18 de l'Albatros...
Claude GRANVEAUD-VALLAT 2013 | 2012 | 2011-07 | 2011-06 | 2011-05 | 2011-04 | 2011-03 | 2011-02 | 2011-01 | 2010-12 | 2010-11 | 2010-10 |
2010-09 | 2010-08 | 2010-07 | 2010-06 | 2010-05 | 2010-04 | 2010-03 | 2010-02 | 2010-01 | 2009-12 |
A LA UNE : GOLFS RHONE-ALPES, GOLF CLUB DE LYON, GOLF DU GOUVERNEUR, GOLF CLUB DE SALVAGNY, GOLF DE SPERONE, GOLF DE PROVENCE COUNTRY CLUB