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Cinquantenaire en 2014, le golf de Seraincourt faisait alors figure de précurseur dans le grand ouest parisien. En pleine campagne, l'Écossais Fred Hawtree n'eut aucun mal à poser ses fairways sur ces collines exposées principalement au Sud. Il délimita les trous en plantant de jeunes arbres qui aujourd'hui distinguent bien les allées. Club de membres à l'époque, son statut évolua avec le temps, passant par des épisodes asiatiques et souvent au bord du précipice. De nos jours, avec une zone de chalandise plus forte, le golf de Seraincourt a sorti la tête de l'eau même si elle n'est pas trop présente sur le parcours, seulement sur le par 3 du 12.
Avec un par 71 sur 5878 mètres, ce sont surtout les dénivelés et les doglegs qui créent la difficulté du tracé, sans oublier les petits greens surélevés qu'il est toujours délicat d'aller chercher à la roulette.
Paradoxalement, les deux trous considérés comme les plus difficiles sont deux pars 3. Tout d'abord le 4 qui affiche 156 mètres des départs blancs mais en très légère montée et avec un vent dominant qui pousserait au slice, sans oublier les bunkers placés devant le green. Aller chercher le drapeau n'est pas de tout repos. Le deuxième, le 17 est beaucoup plus long avec ses 215 mètres, vent de face qui s'ajoute à la fatigue de la partie. Pour beaucoup de joueurs, c'est un petit par 4 qu'ils jouent en approche-putt avec l'espoir d'un peu de réussite d'autant avec la montée sur les derniers trous, le final est rude.
L'arrivée du 18 est toutefois intéressante avec ce dogleg au troisième coup de ce par 5 qui revient au club-house de Seraincourt. Un corps de ferme qui a survécu aux affres du club et où la table est bonne tandis que la terrasse est appréciée en été.
Claude Granveaud-Vallat  ©golftour-passionA LA UNE : GOLFS RHONE-ALPES, GOLF CLUB DE LYON, GOLF DU GOUVERNEUR, GOLF CLUB DE SALVAGNY, GOLF DE SPERONE, GOLF DE PROVENCE COUNTRY CLUB