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Le parcours d'Apremont entre forêts denses et larges clairières
crédit photo: ©Claude Granveaud-Vallat
Profitant de l'engouement japonais pour le golf en France, le golf d'Apremont a vu le jour en 1992 grâce aux investissements nippons à travers l'Hexagone. Conjointement dessiné par John Jacobs, le père du circuit européen, et par Olivier Dongradi, ce parcours long de 6395 mètres pour un par 72 déroule ses fairways entre une végétation forestière dense et de belles clairières rehaussées de jolies pièces d'eau.
Au lieu-dit « Chanteloup », quelques drapeaux furent plantés en bordure de la forêt d'Halatte dès 1965, mais les revers de fortune de Georges Chamley, alors propriétaire, mirent un terme prématuré à ce dessin. Apremont n'était pas au bout de ses peines lorsque, vingt-cinq ans plus tard, les Japonais s'intéressèrent au site à grands frais.
Joués en forêt, les premiers trous sont assez sinueux, méritant une bonne connaissance du tracé pour en optimiser les doglegs et autres pièges dus à quelques arbres aux branches envahissantes...
À partir du trou 8, le dessin retrouve un peu plus de lumière tandis que l'eau entre en jeu sur ce par 3 tout comme sur le n°9 où les piquets rouges attirent les balles à la trajectoire hésitante.
Sur le retour, un peu plus large que l'aller, la configuration est à peu près identique, serpentant dans la forêt avant que les pièces d'eau n'entrent à leur tour en jeu sur les derniers trous tel un challenge supplémentaire pour tous ceux qui auraient une bonne carte en mains.
Le par 3 du trou 16 peut être décisif avant de revenir entre les allées arborées pour conclure la prestation sur deux trous compliqués avec des étroitures à la chute de drive, histoire d'amuser la galerie là où la terrasse du vaste club-house est idéale pour applaudir une belle approche ou un long putt...
Dans une vaste salle à manger, le restaurant peut paraître ostentatoire mais à la lecture de la carte, il n'en est rien, l'essentiel est dans l'assiette et non pas dans les ors et les velours de cette pièce bourgeoise. Les bains japonais des vestiaires valent le détour, histoire de se détendre après la partie.
Claude Granveaud-Vallat  ©golftour-passionA LA UNE : GOLFS RHONE-ALPES, GOLF CLUB DE LYON, GOLF DU GOUVERNEUR, GOLF CLUB DE SALVAGNY, GOLF DE SPERONE, GOLF DE PROVENCE COUNTRY CLUB