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Cadillac Match Play - victoire de McIlroy

Publié le 07/05/2015, par C.G.V.

Rory McIlroy lors du WGC Match Play

Rory McIlroy lors du WGC Match Play
crédit photo: D.R.

Ce WGC – Cadillac Match Play nouvelle formule a consacré l'Irlandais du Nord Rory McIlroy, confortant là sa place de n°1 mondial.

Déception par contre dans le camp français avec l'élimination de Victor Dubuisson, finaliste d'an dernier, et d'Alexander Lévy dès les phases de poule.

Nouvelle date, destination et formule pour le WGC- Cadillac Match Play

Loin des fairways de Dove Mountain, en Arizona, souvent enneigés en février, le WGC - Cadillac Match Play a eu lieu début mai, une période plus propice à une gestion plus ensoleillée du tournoi. Il a élu domicile cette année sur le golf public d'Harting Park, à San Francisco. Un club inauguré en 1925 et ayant accueilli une vingtaine d'épreuves du PGA Tour en près d'un siècle. Il sera également l'hôte du PGA Championship 2020 et de la Presidents Cup 2025.
Le format à élimination directe sur un champs de 64 joueurs a vécu, remplacé par 16 poules de quatre joueurs, le premier de chaque poule à l'issue des trois matchs se qualifiant directement pour les 8es de finale. Cette formule garantit un spectacle plus intense durant les trois premiers jours et donne une chance supplémentaire à un joueur qui perdrait un match.

Dubuisson et Levy ne passent pas la qualification

Cela n'a pas suffi à qualifier les Français Victor Dubuisson et Alexander Lévy qui se sont inclinés dans leurs trois matchs de poule avant de repartir bredouille de Californie. Si Alexander Lévy découvrait le tournoi, Victor avait fait trembler les bookmakers l'an dernier en parvenant en finale face à l'Australien Jason Day avant de s'incliner au 24e trou après 6 trous de play-off homériques.
Victor Dubuisson avait réalisé des coups improbables en chippant au milieu des cactus à deux reprises lors du play-off pour coller sa balle au drapeau et émouvoir le public conquis par son apparente nonchalance. Cette année, les choses semblent un peu plus compliquées pour le Cannois qui a du mal à trouver son rythme tant sur le Tour européen qu'aux États-Unis.

Rory McIlroy s'impose

Malgré l'absence de Phil Mickelson, les éliminations prématurées de dix têtes de série dont Jordan Spieth et Bubba Watson, le suspense demeurait intense à l'appel des demi-finales. D'un côté Jim Furyk face à Rory McIlroy, de l'autre Gary Woodland et Danny Willett, il est clair qu'un match allait concentrer le public plus que l'autre même si personne n'avait volé sa place dans le dernier carré.
Au prix de deux birdies et un eagle au 18, McIlroy parvenait à éliminer Furyk alors que l'Américain semblait avoir le match en mains. L'Irlandais avait déjà inversé la tendance contre Billy Horschel et paul Casey au prix d'une force de caractère digne du Tiger Woods de la grande époque, au début des années 2000.
De son côté, Woodland dominait l'Anglais Danny Willett 3&2 pour accéder à la finale. Comme si il avait mis toute son énergie dans ce match, il ne tardait pas à être dominé par McIlroy qui semblait seul sur le parcours. L'Irlandais 4up après neuf trous, à quel trou allait-il porter l'estocade ?
Une petite baisse de régime associée à un birdie de Woodland allait faire durer le suspense avant que l'Américain ne concède le match sur le green du 16, 4&2.
En 2012, McIlroy s'était incliné en finale face à Hunter Mahan sur le score de 2&1, une erreur de jeunesse qu'il n'était pas question de reproduire à San Francisco.

En trois ans, Rory a beaucoup appris

Rory McIlroy a remporté trois Majeurs (PGA Champ' 2012 et 2014, British Open 2014) et s'est assis dans le trône du golf mondial, la couronne bien posée sur la tête. L'élimination hâtive de Jordan Spieth, récent vainqueur du Masters, a permis à McIlroy de creuser l'écart en tête du classement mondial sur son dauphin. A 25 ans, l'Irlandais du Nord prend de plus en plus la posture de Tiger Woods à son âge, une panoplie qui lui va assez bien, comme taillée sur-mesure pour quelques années encore...

Le BMW PGA Championship à Wentworth (banlieue de Londres) fin mai et l'US Open, trois semaines plus tard, sur la côte Nord du Pacifique, une région qui ressemble étrangement aux plages d'Irlande du Nord où Rory a fourbi des armes durant ses années de jeunesse, seront deux étapes décisives quant à la saison de McIlroy.
Ce sera également l'occasion de voir l'état de forme de Tiger Woods qui ne renonce pas à retrouver les plus hautes marches des podiums, tout comme celui de Victor Dubuisson toujours aussi avare d'explications par rapport à ses résultats comme vis à vis de son calendrier qui semble évoluer au gré d'informations que nous ignorons !

Claude GRANVEAUD-VALLAT

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